SETRAG - GABON

SETRAG-ERAMET / Gabon

Depuis 2005, la Setrag (Société d’exploitation du Transgabonais), est mandatée par les autorités gabonaises pour gérer les opérations de l’unique réseau ferré du pays et ses 648 kilomètres de chemins de fer reliant Franceville à Libreville. Ce sont au total vingt-quatre gares à exploitation commerciale qui sont desservies quotidiennement par l’ensemble des trains voyageurs et de marchandises.

01.
Participer au développement économique du pays

Le chemin de fer est un vecteur essentiel du développement et un levier stratégique de la croissance du Gabon. La Setrag contribue ainsi à désenclaver les populations rurales, à transporter près de 52% des exportations et à faciliter la circulation des marchandises, dans les cinq provinces sur les neuf que compte le pays. La société assure ses missions régaliennes avec près de 1200 salariés direct – dont 40% sont repartis le long de la voie de Ntoum à Franceville – contribuant ainsi à la création d’une chaîne de valeurs aux abords des gares et des cités d’habitation des employés. La Setrag, c’est aussi plus de 1000 emplois indirects le long des 648 kilomètres de voies ferrées.

02.
Préparer l’avenir

Depuis sa mise en service en 1986, le réseau ferré n’avait pas subi de travaux majeurs. Pour atteindre ses ambitions en matière de performance, de sécurité et de responsabilité sociétale, un Programme de Remise à Niveau de la voie (PRN) a été lancé pour la période 2016-2024. Objectif : réhabiliter, moderniser la ligne et doubler la capacité de transport du Transgabonais à horizon 2023. À terme, les 330 000 voyageurs devraient observer un vrai gain de temps sur leur trajet et voyageront dans de meilleures conditions de confort. Par ailleurs, l’entreprise applique à mettre en œuvre la stratégie de transformation numérique d’Eramet et les fondamentaux de sa feuille de route RSE. Cela se traduit par l’automatisation des systèmes de gestion de la circulation, l’ouverture d’un centre de simulation pour la formation des conducteurs de train, la réhabilitation du centre de santé d’Owendo, et la construction d’infrastructures sociales (sport, restauration…).